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07 August 2024

Fast Fashion, quels impacts sur la planète ?

La Fast Fashion soutient une mode éphémère et donc non durable. Les marques de Fast Fashion produisent des quantités astronomiques de vêtements à des prix compétitivement bas. Ces prix bas poussent les consommateurs à acheter sans compter et à renouveler leur garde-robe quand bon leur semble. En réalité, ce prix c’est quelqu’un ou quelque chose d’autre qui le paye dans la chaîne de production. Nombreux sont les impacts néfastes causés par la Fast Fashion sur la planète et ses habitants. 

Des impacts environnementaux et sociaux déplorables 

En effet, la mode éphémère surexploite les ressources naturelles et pollue en masse. Le rapport de l’Ademe, l’agence française pour la transition écologique, montre l’impact de l’industrie textile dans le monde. Cet impact, c’est la Fast Fashion qui en est la principale cause car elle domine le secteur de l’habillement depuis plusieurs décennies. 

La Fast Fashion en quelques chiffres

🧥 Chaque année dans le monde, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus. 

68% des matières premières utilisées sont chimiques et donc polluantes. Ces fibres, quand elles sont lessivées, relâchent dans les eaux, et donc dans les océans, des microparticules plastiques à hauteur de 240 000 tonnes par an. 🌊

👖 L’eau nécessaire pour produire un jeans équivaut à prendre 285 douches🚿

🏭 Pour les vêtements et les chaussures, l’industrie textile émet 4 milliards de tonnes de CO2

🚚 En plus des émissions de l’industrie en elle-même, le transport entre les différentes étapes de production et de vente a aussi un impact considérable. 

En bref, la planète paye le prix fort pour permettre à la Fast Fashion de poursuivre ses activités commerciales et aux consommateurs de surconsommer, le tout sans questionnement éthique. 🌏 

La Fast Fashion c’est aussi un cycle de production délocalisé dans des pays où la main d’œuvre est plus abordable, car en réalité sous-payée. En plus de travailler dans des conditions déplorables, ces travailleurs sont contraints de soutenir un rythme effréné sous pression d’une recherche absolue de profit et d’une surconsommation qui donnent le ton. Des incidents comme l'effondrement de l'usine de vêtements Rana Plaza au Bangladesh, qui a tué 1134 personnes, ne sont pas si singuliers qu’il n’y parait. 

Fast Fashion : un cycle de vie stratégiquement réduit

La Fast Fashion, ce sont ces vêtements portés quelques fois avant d’être jetés. Ce cycle de vie réduit est dû à l’obsolescence programmée. Celle-ci s’explique par la faible qualité des matériaux utilisés ainsi que par les conditions et la rapidité de production dans les usines, qui perdent alors en qualité de travail. Cette obsolescence, elle est « programmée » et donc stratégique. Elle va de pair avec l’obsolescence culturelle sur laquelle surfent les marques de fast fashion en créant « jusqu’à 36 collections par an »  accompagnées de stratégies marketing poussant à la poursuite incessante des dernières tendances.

-Pourquoi ? 

-Pour vendre toujours plus. 

-Mais n’y a-t-il pas de réglementation, de prise de conscience ? 

Le greenwashing, un allié de taille de la Fast Fashion

Si mais la Fast Fashion s’est construite un allié de taille : le greenwashing. Le greenwashing (ou social–washing) c’est « le fait, pour une entreprise ou une organisation, de diffuser des informations fausses ou incomplètes afin de présenter au public une image socialement ou environnementalement responsable »[1]. La Fast Fashion prétend donc se préoccuper de la crise actuelle en transformant non pas ses pratiques, mais bien son discours au service du business as usual. 

Terre Asbl a des solutions 

La seconde main et la Slow Fashion (mode durable de qualité et respectueuse de l’environnement) offrent donc des solutions éthiques aux consommateurs avertis en quête de circularité et de durabilité. Terre Asbl récupère ces vêtements jetés trop vite pour les remettre à disposition dans ses 28 boutiques de seconde main. L’Asbl pousse même la seconde main un pas plus loin avec sa nouvelle marque d’upcycling Re-Vive by Terre qui transforme des articles de qualité récupérés abîmés afin de leur assurer non pas une seconde vie mais une nouvelle vie. 

Re-Vive by Terre upcycling fast fashion

Lena Defraigne

Stagiaire en communication, Groupe Terre asbl


[1] Gül Kaner, cité par achACT, [En ligne], De quoi le greenwashing est-il le nom ? Les limites de la Fast Fashion dite durable. (consulté le 19/04/2024).

L’écriture inclusive n’est pas utilisée dans ce texte afin d’en faciliter la lecture et n’a aucune portée discriminatoire.

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